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Didier CHRISTOPHE / Galerie / La "crise grecque" à Schorndorf

En 2015, un bras de fer oppose les gouvernements grec et allemand sur la gestion de la crise économique suvie par la Grèce.
Dans ce contexte, une campagne politique et médiatique est organisée en Allemagne pour stigmatiser les Grecs et leur gestion désastreuse des finances publiques.
Le premier ministre grec Tsipras et son ministre des finances Varoufakis, issus de la gauche radicale, s'opposent à la vision libérale de l'économie défendue par le Conseil européen et la BCE, et s'attirent l'opposition farouche le l'aile conservatrice européenne menée par la chancelière allemande Merkel et son ministre des finances Schaüble.
Les Grecs vivant en Allemagne, désignés à l'opprobe des téléspectateurs allemands, sont alors victimes de vexations diverses, et vivent mal les attaques verbales dont ils sont l'objet de la part de leurs voisins et clients.
Au même moment, à l'occasion de la 4ème Kunststrasse de Schorndorf, Didier Christophe est invité à aprticiper à un symposium dans cette ville de Bade-Wurtemberg, avec d'autres artistes d'Allemagne, d'Italie, de Syrie et de France.
C'est dans ce cadre qu'il va rencontrer six Grecs de cette ville et réaliser des entretiens avec quatre d'entre eux.
Parallèlement, il collecte des articles de journaux allemands, français et britanniques, il dessine et peint des petits formats dans l'esprit des dessins de presse.
Ce matériau scripto-visuel, accompagné du texte des entretiens, est exposé à l'issue du symposium à la Galerie des Kunstvereins à Schorndorf.
De retour en France, il fait part de ces travaux à Serge Hulpusch qui y consacre une pleine page dans son journal, L'Echo.

Vue de l'installation...